Les soirées franciliennes sont belles et chaudes cet été, un peu trop chaudes même, et vous êtes nombreux à en profiter pour dîner dans votre jardin ou faire un tour dans les parcs.
Bien installé devant un verre de rosé ou sur un banc public, vous vous apprêtez à profiter de la nature mais là… silence ! Pas de pépiement de moineau, de trille d’alouette, de babillement de grive, de gazouillis d’hirondelle et même de moins en moins de sifflement de merle. Non, juste de temps en temps, mais trop souvent quand même, le jacassement des pies et des perruches.
Où sont passés les oiseaux de nos campagnes et de nos parcs ?
La réponse est malheureusement claire et confirmée par de récents résultats de recherche : disparition de plus de 75% des insectes volants en un quart de siècle (voir lien vers article du Monde ci-dessous) ; perte de 30% des oiseaux en Île-de-France en 15 ans (rapport ONF mai 2018) ; le tout étant sans doute aggravé par les modifications du climat. Si rien n’est fait pour limiter la casse, car on ne parle même pas de revenir à une situation idéale, nous nous préparons à vivre dans un drôle de monde !
Alors sans attendre que la solution miracle vienne d’en haut, ce qui a d’ailleurs peu de chance d’arriver quand on constate les résultats pitoyables des différentes conférences et accords sur l’environnement, des communes et des associations de la vallée de la Bièvre se sont réunies le 2 juillet 2018 pour AGIR localement.
Les Amis de la Vallée de la Bièvre ne manqueront pas de vous tenir au courant des propositions qui seront faites et des initiatives qui seront lancées.
Voir aussi :
– Article consacré à la Biodiversité dans le n° 83 du Castor
– Article du Monde 18/10/2017 sur disparition des insectes