Impossible d’être resté insensible à la canicule de cet été.
Au début, on apprécie : les vacances s’annoncent bien. L’été est synonyme de soleil, de vacances et de plein air. Et puis, au fur et à mesure que les jours passent, puis les semaines, on s’interroge : à la lecture des informations, l’annonce des dérèglements de plus en plus nombreux amène à prendre conscience d’un changement d’envergure. Il ne s’agit pas que de l’élévation des températures, même si elle se confirme à l’échelle de la planète. Ce sont les répercussions très concrètes et multiples : sur la santé des plus fragiles, des conditions de travail pénibles pour certains, l’assèchement des cultures, les incendies que l’on ne maîtrise plus, la fonte accélérée des glaciers constatée en montagne, l’élévation de la température de l’eau des rivières avec eutrophisation (empoisonnement par manque d’oxygène), la mort de la faune. Il faut s’attendre à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité de ces phénomènes.
Ces signaux s’ajoutent aux nombreuses alertes de chercheurs internationaux, depuis des dizaines d’années. Ces manifestations qui nous interpellent toujours davantage vont s’aggraver car nous refusons de les prendre en compte et le climat continue à se dégrader. Ces alertes cumulées vont-elles accélérer le changement de comportement de chacun ? L’évidence est que rien ne s’améliorera si nous ne décidons pas de renoncer à nos habitudes de confort et de gaspillage impardonnable qui ne sont plus compatibles avec ce que la planète peut supporter.
Chacun de nous connaît les mesures préconisées. Elles ont été répétées depuis des années. Il faut en finir avec l’attitude « de l’autruche ».
Ce qu’il faut, c’est mettre en action, sans attendre, ces résolutions.
Seule l’action individuelle est efficace. C’est la responsabilité de chacun. Sans dépendre des mesures contraignantes qui vont devoir être prises en dernier recours.
Car, même si elles sont impopulaires, les mesures devront être prises. Il en va de notre survie.