Un permis d’aménager a été accordé par Saint Quentin en Yvelines pour diviser une grande parcelle en site inscrit, enclavée dans le site classé, en vue de créer un nouveau lot pour construire. Le terrain d’origine est également dans le périmètre de protection du domaine de Versailles et surplombe le site classé de la vallée de la Bièvre en face des sources de la Bièvre. Des riverains ont déposé un recours gracieux contre le permis de construire obtenu par le promoteur. Ce recours est soutenu par les AVB qui voient dans ce projet une atteinte au site classé de la vallée de la Bièvre.
Une seule maison, un peu en retrait de la pente et partiellement masquée par la végétation de la vue depuis le site classé, occupe actuellement le terrain. Cette maison, divisée en deux par le promoteur ayant acquis le tout, fait aujourd’hui l’objet d’une demande de permis de construire pour surélévation sur une des deux moitiés.
Les AVB ont déposé un recours gracieux contre le permis d’aménager qui a créé un nouveau lot sur la parcelle pour construire dans la partie boisée dont la DDT a déclaré qu’elle était exemptée d’autorisation de défrichement, considérant que le terrain était nu, le boisement datant de moins de trente ans.
Ce recours a été rejeté par SQY tout comme le recours gracieux déposé parallèlement par les riverains.
Sans attendre l’extinction des délais de dépôt de recours contentieux éventuels, SQY a accordé un permis de construire sur le nouveau lot créé.
La construction, autorisée sur trois niveaux dans la pente vers la Bièvre, serait particulièrement visible depuis la vallée et le site classé dont elle ne sera pas masquée par la végétation.