Les coupes d’arbres réalisées en fin d’hiver et en ce début de printemps à Guyancourt, Buc, aux Loges-en-Josas, à Jouy-en-Josas et à Verrières-le-Buisson ont suscité des réactions fortes des habitants de la Vallée.
Les Amis de la Vallée de la Bièvre y sont bien sûr attentifs et, étant périodiquement invités à participer à des sorties en forêt organisées par l’ONF, ils ont eu l’occasion de questionner les forestiers et de mieux comprendre leurs interventions.
Vendredi 26 mars, nous étions auprès de deux représentantes de l’ONF sur le plateau des Metz pour mieux comprendre l’intervention réalisée dans la parcelle 96 (voir carte ci-contre), le long du chemin de la Butte au Beurre.
Pendant 3 heures, en compagnie de deux riverains, nous les avons questionné et obtenu des réponses sans langue de bois qui aboutit à ce constat : le métier de forestier est beaucoup plus compliqué qu’il apparaît et ses contraintes échappent en général à ceux qui fréquentent la forêt comme promeneur ou en tant que riverain.
Très nombreux sont les éléments à prendre en compte : le premier peut-être est l’échelle de temps : le forestier travaille sur le long terme, à l’horizon, selon les espèces, de plusieurs dizaines d’années voire à plusieurs centaines d’années. Son approche est celle d’un gestionnaire à qui est confié l’avenir de la forêt. Son raisonnement ne peut être le même que celui du promeneur qui considère la forêt comme un site de promenade qui lui appartient (ou presque, puisqu’il est public !) et qui doit être disponible sous sa plus belle apparence à tout moment.
Le forestier, lui, se doit de préparer l’avenir, et donc de s’assurer que la relève sera prête à remplacer les arbres arrivés en fin de maturité (selon les plans de gestion à 20 ans), malades, ou présentant des menaces pour la sécurité des promeneurs. En région parisienne, nous sommes dans des forêts très fréquentées.
Le forestier est un professionnel qui a une mission, en général passionné par son métier. Le promeneur est un amateur. Ce n’est pas mieux ou moins bien, c’est différent.
L’initiative de la rencontre avec les représentantes de l’ONF revenant à un riverain du Bois des Metz, nous avons souhaité lui laisser la parole sous la forme d’un compte-rendu des échanges.
Ce dernier est accessible sur le site de la mairie de Jouy par ce lien.
une démarche similaire va être entreprise pour la forêt de Verrières.