Les zones humides sont des milieux extrêmement intéressants pour la biodiversité.
Cette fonction a été reconnue tardivement et beaucoup d’entre elles ont été détruites par l’artificialisation : assèchement, urbanisation, voiries, drainage, fermeture des milieux, fréquentation du site, espèces exotiques envahissantes…
Moins de 5% du territoire est zone humide. En Île de France, c’est encore moins : 1% !
À l’occasion d’une sensibilisation sur le sujet, le Syndicat Intercommunal de la Vallée de la Bièvre (SIAVB) a présenté le plan de gestion mis en place sur la Bièvre amont (de sa source à Guyancourt jusqu’à Antony)
Les objectifs poursuivis sont l’amélioration des connaissances sur leur état, l’établissement d’un plan de gestion, la restauration et la préservation de ces milieux.
Ces derniers sont caractérisés par la présence d’une faune et d’une flore hydrophiles, typiques de ces endroits. Pour confirmer leur présence, il est donc nécessaire de faire appel à des spécialistes qui identifient ces espèces et permettent de confirmer le diagnostic. Il porte sur :
– les arbres : en particulier saules, aulnes, chênes, frênes ;
– la flore à proximité de l’eau ou immergée dans l’eau ;
- la faune : libellules, criquet ; amphibiens : grenouilles et crapaud, triton ; reptiles : lézard, couleuvre, orvet, etc
- l’avifaune, dont fuligule milouin et sarcelle d’hiver à enjeu très fort ;
- les mammifères : écureuil roux, hérisson, lapin de garenne, et deux espèces envahissantes : ragondin et tamia de Sibérie ; des chauve-souris y sont également présentes.