La ligne 18 du Grand Paris Express, dont la construction est déjà réalisée en partie, jusqu’au CEA de Saclay, fait toujours l’objet de vives contestations.
Avant les vacances d’été, ce sont des maires de la zone agricole du plateau de Saclay et des agriculteurs qui ont écrit une lettre ouverte à la Première ministre Élisabeth Borne. Ils demandent la mise en tranchée partiellement couverte de 1200 m de la ligne, entre Villiers le Bâcle et Châteaufort, afin de préserver des conditions d’exploitation suffisantes pour les terres agricoles, en particulier les déplacements des engins.
Ce sont maintenant des scientifiques de l’université Paris-Saclay qui publient une étude remettant en cause les conclusions de la Société du Grand Paris (SGP) à propos de l’impact du tronçon ouest de la ligne sur la biodiversité.
La SGP et l’État, puisque ce sont eux qui sont à la manœuvre, resteront-ils une fois de plus sourds aux demandes légitimes des citoyens et de leurs élus du territoire ?
Rappelons que pour les associations locales, c’est l’ensemble de la ligne 18 qui est contesté pour son inadaptation et son coût socio-économique démesuré par rapport au besoin de transport sur ce territoire.